Témoignage Aidéor : son parcours et ses réussites

Découvrez le témoignage d'Eugénie Pettigrow-Leydier, fondatrice d'Aidéor et propulsée par la CCI Française au Canada !

Participante de la 2ème cohorte du TransAtlantique, cet accélérateur lui a permis de propulser le développement d'Aidéor en France et de créer des partenariats stratégiques avec des acteurs clés du réseau d'affaires franco-canado-québécois. 

Grâce au soutien de la CCI Française au Canada tout au long de son parcours, Aidéor a pu exporter son expertise en orthopédagogie sur le marché français. 

Aujourd'hui, l'entreprise accompagne des élèves et des familles à travers le monde et renforce sa présence internationale pour former efficacement à distance !

➡️Découvrez son parcours de réussite en quelques questions : 

• Peux-tu nous présenter Aideor et ses missions principales ? Qu’est-ce qui distingue Aideor dans le paysage des entreprises innovantes ?

Aideor est une entreprise spécialisée en téléorthopédagogie, avec pour mission de favoriser la réussite scolaire des élèves ayant des difficultés d’apprentissage, où qu’ils soient dans la francophonie. Nous proposons un accompagnement sur mesure grâce à une équipe d’orthopédagogues diplômés au Québec et formés en France, qui travaillent en collaboration pour offrir une prise en charge adaptée à différents contextes éducatifs.

Ce qui nous distingue, c’est notre approche inclusive et technologique : nous ne nous limitons pas aux séances individuelles avec les élèves, mais nous développons également des ressources pédagogiques, proposons des formations pour les enseignants et sensibilisons les entreprises aux besoins des employés vivant avec un trouble neurodéveloppemental (TND). Grâce aux outils numériques, nous accompagnons des familles et des professionnels à travers le monde, sans contrainte géographique.

• Tu as participé à la 2ème cohorte du programme Transatlantique. Comment cette expérience a-t-elle contribué à l’accélération d’Aideor à l’international, et plus spécifiquement en France ?

Le programme Transatlantique nous a offert des opportunités concrètes de développement en France, notamment en nous mettant en relation avec des entreprises et institutions intéressées par nos services. Par exemple, nous avons collaboré avec Encyclopædia Universalis pour créer un livret à destination des enseignants, leur permettant d’intégrer la plateforme dans une dynamique inclusive.

"Cette expérience a également renforcé notre compréhension du marché français et nous a aidés à mieux structurer notre offre pour répondre aux besoins des écoles et des familles sur le territoire national"

• En parlant de cette expérience de six semaines dans le cadre de "Cap vers la France", quels enseignements pratiques as-tu tirés de cette aventure ?

L’un des aspects les plus marquants pour moi a été la formation en marketing digital et en design, qui m’a permis d’adapter ma communication aux attentes du public français en France. Nous avons également pris conscience des différences administratives entre le Québec et la France, ce qui est essentiel pour réussir une implantation.

• Parmi les résultats obtenus après cette immersion en France, quel a été ton plus grand accomplissement ou succès ?

Je dirais que l’un de mes plus grands succès a été d’établir des partenariats stratégiques en France et d’être reconnue comme un acteur innovant de l’inclusion scolaire. Nous avons pu démontrer la pertinence de notre expertise québécoise en orthopédagogie et l’intérêt de l’adapter aux réalités du terrain français.

• Dans quelle mesure la collaboration entre la France et le Canada est-elle cruciale pour toi et pour le développement d’Aideor ? Y a-t-il des spécificités culturelles ou professionnelles qui rendent cette collaboration particulièrement fructueuse ?

En tant que Franco-Canadienne, il me semble naturel de créer des ponts entre ces deux pays. La France représente un marché à fort potentiel, où la prise en charge des troubles d’apprentissage est encore en développement. De son côté, le Québec dispose d’une expertise reconnue en orthopédagogie, avec une formation universitaire solide et une approche éprouvée.

Notre ambition chez Aideor est d’apporter cette expertise aux écoles françaises et aux entreprises souhaitant soutenir les enfants de leurs employés, tout en formant des professionnels sur place pour répondre aux besoins présents dans le système éducatif français en France.

• La CCIFC t’a soutenue tout au long de ton projet d’implantation en France. Quelles ont été les formes de soutien les plus marquantes ou utiles pour toi dans cette démarche ?

L’accompagnement de la CCIFC a été précieux, notamment en me mettant en relation avec des acteurs clés du marché. Les échanges avec d’autres entrepreneurs et experts m’a permis de mieux structurer notre approche et de renforcer notre positionnement. J’ai aussi grandement apprécié le soutien bienveillant et les conseils concrets pour préparer mon pitch par exemple.

• Peux-tu nous parler de tes futurs projets ou des nouvelles opportunités que tu envisages à court ou moyen terme ? Quelles sont les prochaines étapes pour l’entreprise ?

Nous poursuivons notre développement à l’international, notamment dans les lycées français à l’étranger et dans les conseils scolaires francophones, afin de pallier le manque de ressources pour les élèves ayant des besoins spécifiques. En parallèle, nous souhaitons renforcer notre présence dans les pays de la francophonie comme en France, en intervenant dans des zones moins bien desservies, notamment en milieu rural, afin d’éviter les déplacements et de favoriser un accompagnement efficace à distance.

Notre approche repose sur deux axes :

1. L’accompagnement direct des élèves, en collaboration avec des professionnels de la santé, des associations, des écoles et des entreprises, afin de proposer des solutions adaptées aux élèves vivant avec un trouble d’apprentissage.
2. La formation des professionnels, en développant plus largement nos formations pour les orthopédagogues formés en France, pour partager notre expertise et faire évoluer les pratiques. En France, l’orthopédagogie étant encore émergente, nous souhaitons apporter un encadrement et des rétroactions de qualité, notamment en l’absence de professionnels ayant 10, 20 ou 30 ans d’expérience dans le domaine.

Un autre axe de développement concerne l’implantation d’outils d’aide technologiques dans les classes, non seulement pour les élèves bénéficiant de la MDPH, mais aussi dans une optique plus large d’inclusion scolaire et de flexibilité dans les apprentissages. Nous souhaitons également participer activement à la prévention des difficultés d’apprentissage grâce à des outils comme Evadigraphe et Tricoast Education, permettant d’évaluer et d’orienter les interventions dès les premiers signes de difficultés, sans attendre l’échec scolaire et le découragement.

Enfin, nous explorons des partenariats avec des mutuelles et des assurances, afin de permettre aux familles de mobiliser une partie des fonds habituellement dédiés aux études universitaires pour des interventions en orthopédagogie, si un trouble d’apprentissage est détecté. L’objectif est d’offrir un accès plus précoce et efficace aux services spécialisés, évitant des difficultés financières associés aux coûts ainsi qu’un retard d’intervention qui pourrait impacter tout le parcours scolaire de l’enfant.

• Quels conseils donnerais-tu à d'autres entrepreneurs canadiens qui souhaiteraient se lancer sur le marché français, ou inversement ?

Il est essentiel d’adopter une approche progressive et d’être à l’écoute du marché local. La culture d’affaires française est différente de celle du Canada, et il faut bien comprendre les attentes des clients avant de proposer une offre adaptée.

Il est aussi important de s’entourer des bonnes personnes, que ce soit via des programmes comme ceux de la CCIFC ou en établissant des partenariats stratégiques. La persévérance et l’adaptabilité sont les clés pour réussir.

• Comment Aideor peut contribuer à aider les entreprises et les enfants des employés ?

Les troubles d’apprentissage, comme les troubles « dys » ou le TDAH, ont un impact non seulement sur la scolarité des enfants, mais aussi sur la vie professionnelle de leurs parents. Un employé dont l’enfant rencontre des difficultés scolaires peut être plus stressé, moins concentré et plus sujet à l’absentéisme.

Aideor propose des solutions concrètes aux entreprises pour soutenir leurs employés et leurs familles :

• Accompagnement des enfants des employés avec des séances d’orthopédagogie en ligne adaptées à leurs besoins spécifiques.
• Formations et sensibilisation des entreprises aux TND, pour mieux comprendre les défis rencontrés par leurs collègues et créer un environnement de travail plus inclusif.
• Accès à des outils d’aide technologiques comme Lexibar, qui permettent d’être plus efficaces et autonomes.

En offrant ces services à leurs employés, les entreprises favorisent un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ce qui a un impact direct sur le bien-être et la productivité de leurs équipes.

Vous aussi avez un projet d'implantation en France ou au Canada et souhaitez être accompagnés dans cette aventure ?

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