Interview
Focus Entrepreneur : Christine Delmotte
Chaque mois, nous sommes fiers de vous présenter un entrepreneur membre de la CCIFC. Sans plus attendre, ce mois-ci découvrez Christine Delmotte.
CCIFC : Pourquoi avoir lancé votre activité?
Christine : Il y a trois ans, après avoir accompagné des dirigeants d’entreprise pendant presque 20 ans, j’ai concrétisé mon envie de mettre à profit mon expérience et mes compétences en offrant une aide ponctuelle ou régulière à mes clients, en devenant ce que j’appelle une ‘facilitatrice de vie’, ou plus communément une assistante personnelle.
CCIFC : Quels grands défis avez-vous rencontrés et comment avez-vous réussi à y faire face ?
Christine : J’en ai rencontré un de taille!
Le métier d’assistante personnelle est peu connu et mon offre est novatrice car j’accompagne des clients et non pas un patron dédié.
Je dois donc faire la promotion de mon entreprise tout en éduquant sur mon métier et sur mes services, contrairement à un comptable, par exemple, qui ne doit pas expliquer en quoi consiste son travail!
J’illustre donc mes différents services par des exemples concrets et mes interlocuteurs comprennent très vite comment je peux les accompagner dans les défis du quotidien, comment je peux les aider à avoir plus de temps à consacrer aux choses qui sont importantes pour eux.
CCIFC : Qu’apporte le fait d’être à Montréal dans vos activités vs en France par exemple ?
Christine : C’est à mon arrivée à Montréal en 2009 que j’ai découvert le métier d’assistante personnelle. J’ai travaillé pour un dirigeant d’entreprise québécois pendant 6 ans. J’y ai découvert également l’absence ou presque de hiérarchie, la grande autonomie, la confiance totale dans la façon d’obtenir les résultats et … l’absence d’horaires! Dans mon métier c’est presque du 24h/24h.
Je suis toujours en lien avec la France car j’ai aussi des clients pour lesquels je gère les biens outre Atlantique. Ma carrière est maintenant plus longue au Québec qu’en France et je ressens le fossé entre les 2 pays, que ce soit la complexité administrative ou simplement la culture : il y a quelques jours un parisien travaillant dans une compagnie d’assurances n’a pas du tout apprécié que je l’appelle par son prénom!
Montréal est un microcosme, j’ai l’impression que tout le monde se connait! Ça m’a été plus que bénéfique pour rencontrer du monde, tisser des liens, étoffer mon réseau. J’ai aujourd’hui des partenaires de confiance et c’est essentiel pour mon entreprise